21 augustus 2025
Hieronder eerst een bericht van 26 juni 2025 van MSN Nieuws, over het verzoek van Burundi aan de VN.
Daaronder een bericht van RPA over een verzoek van de VN aan Burundi.
MSN 27 juni 2025:
Burundi calls on United Nations to recognize 1972 genocide against Hutus
Burundi is urging the United Nations to officially recognize the mass killings of Hutus in 1972–1973 as a genocide, over five decades after the violence claimed tens of thousands of lives.
Speaking at a press briefing on Tuesday, Pierre Claver Ndayicariye, President of Burundi’s Truth and Reconciliation Commission, said it was time for the international community to acknowledge what happened.
“This genocide deserves to be recognized at the international level. It deserves recognition because fifty years — and more — is too long,” Ndayicariye said. “We affirm that the facts established by the Commission, the testimonies gathered, and the archives already collected are sufficient.”
He added that Burundi is now calling for the matter to be brought before the United Nations Security Council.
The 1972 killings, often overshadowed by other regional crises, remain a sensitive and unresolved chapter in Burundi’s history. The Truth and Reconciliation Commission has been investigating these events for years, exhuming mass graves and compiling evidence of targeted violence against the Hutu population.
Ndayicariye emphasized that recognition would not only offer healing to victims and survivors but would also contribute to peace and stability in the Great Lakes region.
“This will also be a way for healing victims in Burundi and an important input to stabilize the region of the Great Lakes,” he said.
Burundi’s call adds to broader efforts in the region to reckon with past atrocities and seek international acknowledgment for historical injustices.
RPA 20 augustus 2025:
Burundi : la prolongation du mandat du Rapporteur spécial demandée par 40 organisations à l’approche de la 60ᵉ session de l’ONU
À quelques semaines de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, prévue du 8 septembre au 8 octobre 2025 à Genève, plus de 40 organisations burundaises, africaines et internationales ont lancé, le 20 août, un appel pour que le mandat du Rapporteur spécial sur le Burundi soit prolongé. Elles estiment qu’il est nécessaire de maintenir une surveillance étroite de la situation des droits humains dans le pays.
Ces défenseurs des droits humains rappellent que les élections législatives et communales de juin 2025 ont été marquées par des violations et des atrocités. Selon eux, les mêmes risques menacent la présidentielle de 2027, en raison de l’intimidation de la population, d’irrégularités et de la militarisation de la jeunesse du parti au pouvoir, les Imbonerakure.
Dix ans après la crise politique de 2015, les violations continuent sans sanction, dénoncent-ils. Ils citent notamment les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, les arrestations arbitraires, la torture, les violences sexuelles et de genre, ainsi que les restrictions aux libertés publiques et aux droits économiques et sociaux.
Ces défenseurs affirment aussi que la justice et les mécanismes censés protéger la population servent en réalité à réprimer les critiques, les journalistes et les défenseurs des droits humains. Ils dénoncent la poursuite des discours de haine et la répression contre la société civile et les médias indépendants, citant notamment l’emprisonnement jugé arbitraire de la journaliste Sandra Muhoza.
Ils soulignent également le manque d’indépendance de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), ce qui, selon eux, favorise l’impunité. Ils rappellent que malgré la résolution adoptée en octobre 2024 par le Conseil des droits de l’homme pour continuer à suivre la situation au Burundi, les violations se sont aggravées.
Le Rapporteur spécial sur le Burundi, Fortuné Gaetan Zongo, nommé par le Conseil des droits de l’homme, joue un rôle essentiel, affirment-ils, en documentant les violations et en présentant régulièrement des rapports aux Nations unies. Les signataires du communiqué demandent au gouvernement burundais de coopérer pleinement avec lui et avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme.
Ces organisations exhortent le Conseil des droits de l’homme à prolonger le mandat du Rapporteur spécial afin qu’il poursuive ses enquêtes et ses rapports sur la situation des droits humains au Burundi.